Tout commence à Vienne, à l’aube du XXème siècle. Arthur Schnitzler rencontre Freud. La roue de l’Histoire tourne à vive allure. À la fin du siècle, un autre écrivain autrichien, Thomas Bernhard, écrit sa rage et son désespoir : ça s’appelle Extinction. Mêlant musique concert électronique, dispositif vidéo total et théâtre de parole radical, la création de Julien Gosselin, en collaboration avec la Volksbühne de Berlin, propose une traversée de l’Europe, aussi mouvementée et terrible que son Histoire. Un spectacle dans le spectacle qui brosse le portrait d’une génération 2.0 en quête de sens, ausculte le nihilisme et la pulsion de destruction pour y rechercher les traces d’une révolte enfouie. Une interrogation sur notre capacité à dire non, aujourd’hui, dans un monde au bord de l’Extinction… Julien Gosselin a déjà adapté Houellebecq, Bolaño ou encore Don Dellilo. En s’inspirant de Bernhard, mais aussi de Schnitzler, le metteur en scène poursuit sa route d’un théâtre de l’intranquillité et de la radicalité, qui dérange et bouscule.
Adaptation et mise en scène : Julien Gosselin
Avec :
Guillaume Bachel, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Carine Goron, Zarah Kofler, Rosa Lembeck, Victoria Quesnel, Marie Rosa Tietjen, Maxence Vandevelde, Max Von Mechow
Textes : Thomas Bernhard, Hugo Von Hofmannsthal, Arthur Schnitzler
Scénographie : Lisetta Buccellato
Dramaturgie : Eddy D'Aranjo et Johanna Hohmann
Assistanat à la mise en scène : Sarah Cohen et Max Pross
Musique : Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
Lumière : Nicolas Joubert
Vidéo : Jérémie Bernaert et Pierre Martin Oriol
Son : Julien Feryn
Costumes : Caroline Tavernier
Cadre video : Jérémie Bernaert et Baudouin Rencurel
Photos : Christophe Raynaud de Lage, Simon Gosselin