Romancière, Marie NDiaye écrit aussi du théâtre depuis vingt ans. La troublante intrigue de sa nouvelle pièce se joue entre la France où elle est née et l’Allemagne où elle réside depuis 2007. Du côté français, une librairie de Chinon tenue par un couple de quinquagénaires, Marina et Lenny. Du côté allemand, un appartement à Berlin dans un immeuble au-dessus duquel planent des choucas. Une ligne invisible s’est tracée entre les deux villes, celle du destin d’un jeune homme : le fils des libraires, disparu dans la capitale sans plus donner de nouvelles. Marina part à sa recherche. À son arrivée, elle ne se doute pas encore que Rüdiger, son logeur, ne lui a pas tout dit sur les conditions de la location. Son fils a-t-il disparu parce qu’il s’est radicalisé ? Prépare-t-il un crime ? Dans quelle contrée inconnue Marina elle-même commence-t-elle à se risquer ? Les ombres de Collodi ou des frères Grimm hantent cette quête terriblement contemporaine d’un enfant perdu dans la nuit de l’Europe. À moins que cette aventure ne soit celle de sa mère, qui finit par renoncer à toute idée de retour en arrière... Depuis trente ans, Stanislas Nordey est l’un des plus ardents défenseurs des écritures contemporaines. Il aborde pour la première fois l’univers inquiétant, la langue altière et suggestive de Marie NDiaye.
Mise en scène : Stanislas Nordey
Avec :
Hélène Alexandridis, Claude Duparfait, Dea Liane, Annie Mercier, Sophie Mihran, Laurent Sauvage
Texte : Marie NDiaye
Collaboratrice artistique : Claire ingrid Cottanceau
Scénographie : Emmanuel Clolus
Lumière : Philippe Berthomé
Vidéo : Jérémie Bernaert
Son : Michel Zurcher
Costumes : Anaïs Romand